Certains mots sont un soulagement inattendu.
C'est le cas du texte qui suit, recroisé au cours d'une recherche et toujours aussi efficace. Des mots bénis par toute l'attention qu'ils véhiculent. Un baume précieux.
A lire et transmettre pour que le remède circule (garanti sans effets indésirables).
Quand je te demande...
(de Myriam Blache)
Quand je te demande de m'écouter
et que tu commences à me donner des conseils,
tu n'as pas fait ce que je te demandais.
Quand je te demande de m'écouter,
et que tu commences à me dire pourquoi je ne devrai pas ressentir cela,
tu bafoues mes sentiments.
Quand je te demande de m'écouter
et que tu sens que tu dois faire quelque chose pour résoudre mes problèmes,
tu m'as fait défaut, aussi étrange que cela puisse paraître.
Ecoute, c'est tout ce que je te demande, c'est que tu m'écoutes.
Non que tu parles ou que tu fasses quelque chose,
je te demande uniquement de m'écouter.
Les conseils sont bons marché, pour quelques francs,
j'aurais dans le même journal, le courrier du coeur et l'horoscope.
Je peux agir par moi-même, je ne suis pas impuissant,
peut-être un peu découragé ou hésitant, mais non impotent.
Quand tu fais quelque chose pour moi,
que je peux et ai besoin de faire par moi-même,
tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation.
Mais quand tu acceptes comme un simple fait que je ressens ce que je ressens,
(peu importe la rationalité), je peux arrêter de te convaincre,
et je peux essayer de commencer à comprendre ce qu'il y a derrière ces sentiments irrationnels.
Lorsque c'est clair, les réponses deviennent intelligibles
quand nous comprenons ce qu'il y a derrière.
Alors s'il te plaît, écoute et entends-moi.
Et si tu veux parler, attends juste un instant et je t'écouterai.
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