top of page
  • Jilda Hacikoglu

Mauvaise idée...

Qui n’a jamais eu de mauvaise idée ?

Personne.

Qui s’en est déjà vanté ?

A peu de chose près, la même quantité.


Pourtant Seth Godin, le gourou américain du marketing et auteur sérieux la plupart du temps, conseille d’en avoir davantage, de ces mauvaises idées.


Ce pro de la création rappelle en effet que notre monde tourne sur les mauvaises idées améliorées (dans son dernier ouvrage The Practice sorti en novembre).


Etant donné qu'il n'y a rien de tel que viser le chef d’œuvre d’emblée pour bloquer tout aspirant créateur ou entrepreneur, Godin suggère une approche plus pragmatique. Il conseille de travailler plutôt sur le plus petit composant possible à perfectionner.


Puisque nous sommes tous des critiques nés par ailleurs, il sera toujours temps de repérer ensuite ce qui cloche.


A l’inverse, la capacité à se lancer est plus rare. Cette capacité-là doit être choyée. Seth Godin suggère alors d’allier ces facettes. Faire en sorte que ce qui est rare soit soutenu par un co-équipier ultra fiable, en la personne de ce fidèle censeur personnel.


L'idée mérite le détour : la perspective de cette alliance est en tout cas meilleure que la paralysie mortifère. Une alliance pour bonifier ce plus petit composant possible, là, à votre portée dans cette idée pas encore au point. Un composant après l'autre, elle pourrait même devenir digne d'attention pour qui ne connaîtrait pas votre idée justement.

L'importance des marches plus petites...

À ceux qui se plaignent de ne pas avoir de bonnes idées, Godin répond donc : « montrez-moi d’abord vos mauvaises idées ». Ensuite, au boulot.


C’est plus simple quand comme lui, vous ne considérez plus ces mauvaises idées comme des ennemis, mais comme des étapes vers le meilleur. Quand ce meilleur est aussi défini par vous au préalable (meilleur pour quoi ? meilleur pour qui ?), votre alliance avancera sur des rails d’autant plus praticables.


Au passage, cette approche est similaire à celle que l’écriture peut utiliser.

Si pour vous écrire n’est rien moins que l’œuvre de Victor Hugo, vous risquez fort d’étouffer l’aspirant écrivain qui désespère d’exister.

A l’inverse, acceptez des mauvaises idées dès vos premières lignes, et vous constaterez que les relire rendra leur correction plus évidente. Vous serez d’autant plus efficace pour rendre lisible votre composition.


Il y a aussi une approche intéressante, expliquée par Gauthier Helloco dans cette courte vidéo. Entre la tête, le cœur et l’action, chercher où votre idée manque de consistance, pour rééquilibrer sa dynamique.



Dans tous les cas tenter quelque chose, même bancal, sera déjà mieux que retenir vos élans créateurs. Les manières de s’améliorer sont si multiples que vous saurez les trouver. Foi de coach*écrivaine*formatrice, supportrice de vos créations géniales...



110 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page