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Jilda Hacikoglu

L'autre risque des initiatives inédites, optimisations et innovations


Optimiser, voire innover pour ce faire, serait-ce le luxe des personnes qui ont du temps ?


Nous pourrions le croire en observant combien sortir du court terme, ou de l’opérationnel pur semble un combat. Nous savons que cette activité intense a quelque chose de problématique, que la course effrénée ne règle pas ce qu’elle est sensée traiter. C’est juste un report ailleurs ou à plus tard, d’un sujet qui coince. Et qui pourrait être réglé si on s’y penchait un instant.

Mais voilà c’est la course n’est-ce pas ? Se poser dessus présente un risque. Que d’autres s’en occupent ou peut-être que le hic se règlera seul…


Le problème avec les sujets jamais posés, inédits comme l'innovation ou l'optimisation, c’est que si vous les reportez, il ne se passe rien. Tout continue puisque ce n’est jamais attendu, donc vous continuez de reporter au coup d’après.


Rien de grave, jusqu’à ce que ça le devienne. C'est grave quand cet inédit n’est plus un sujet d’optimisation, ou d’innovation, mais un sujet où il vous faut être compétent. Être à la pointe de son domaine parce que c'est devenu votre actualité du moment.


Optimiser n'est alors plus un risque, c’est éviter d’être obsolète.


Prendre ce temps n’est pas un luxe qui n’implique que calme et volupté : ces micro-solutions que l’on trouve au quotidien sont une optimisation indispensable, l’amélioration continue qui vous garde en saine action.



Pour ceux qui peinent à s’y poser voici quelques questions simples à se poser :


*Le rappel d’un psychologue des organisations, Adam Grant

Nous manquons des opportunités quand nous demandons seulement ce qui pourrait aller mal. Il est aussi valable de se demander ce qui pourrait aller bien.

Changer implique des risques : nous pourrions échouer.

Mais rester sur le statu quo amène aussi des risques : nous pourrions échouer à mûrir.

C’est mieux de tester et d’apprendre, que de ne jamais tester du tout.


Traduction d'une de ses publications de février 2023.



*Les 3 questions de Nicolas Frebourg, consultant facilitateur QSE et RSE quand une tâche semble questionnable :

- A quoi ça sert ?

- A qui ça sert ?

- Si ça n’était pas fait, ça manquerait à qui/quoi ?


Questions extraites de son article :



*Une incitation plus humaine à poser ces constats, directement soufflée par Martin Luther King :

A la fin nous ne nous souviendrons pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis.



Si vous souhaitez aller plus loin sur un thème récurrent à traiter, pour vous ou votre organisation, parlons-en.


Mon rôle est d'être le support dynamique de vos pistes de progrès car elles valent le détour.




Je suis Jilda Hacikoglu, coach professionnelle certifiée, écrivaine et formatrice, support dynamique des projets-progrès.



Pour toute question, le plus simple est de prévoir un court échange téléphonique, vous pouvez le caler ici : https://calendly.com/jilda-hacikoglu/echange-informel



Mes astuces de coach sont aussi audibles en mini-podcast (vignette ci-contre ou en cliquant sur ce lien : https://podcasters.spotify.com/pod/show/jh-coach)



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2 Comments

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Yves Zieba
Yves Zieba
Nov 28, 2023
Rated 5 out of 5 stars.

Je vois très rarement les risques du status quo ou les risques de ne rien faire, identifiés, analysés, mesurés.... et pourtant, quand tout change, n'est ce pas en fait le risque numéro 1 ? Un de mes amis l'a tourné sous forme de valeur : "veiller à ne pas prendre la poussière", j'aime bien sa métaphore, car elle implique que même si tout va plutôt bien, rester en veille active demeure important.

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Jilda Hacikoglu
Jilda Hacikoglu
Dec 01, 2023
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Extra ce 'veiller à ne pas prendre la poussière' ! Une autre manière de préserver le mouvement de vie et sa constante du changement. Merci pour le complément Yves !

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